Son histoire…
Le shar-peï est un chien originaire de Chine et remonterait à l’époque des Han. Ce sont des écrits du XIIIème siècle qui ont prouvé l’évidence de la race en parlant d’un chien plissé.
Ses origines sont inconnues, mais comme il est le seul avec le chow-chow à avoir une langue bleue, et que tous deux viennent de Chine, ils doivent probablement partager des ascendances communes. Il est difficile tracer l’histoire du Shar-Pei parce que la plupart documents sur son passé le concernant ont été perdus quand la Chine est devenue communiste.
A cette époque, les shar peï étaient utilisés comme chien de ferme, de garde ou encore comme chasseurs de sangliers.
A ce moment là, ils n’étaient pas encore trés plissés. Les chiens avec beaucoup de plis ont été sélectionnés plus tard lorsqu’ils ont servi de chiens de combat dans les années 1940/1950.
C’est donc à cette époque que le shar peï a été remodelé par l’homme, d’où l’apparition de ce poil rugueux et piquant désagréable à mordre pour l’adversaire, de ces yeux enfoncés difficile à blesser, de ces petites oreilles avec presque aucune prise pour la gueule de l’adversaire et de cette queue courte et effilée glissant entre la gueule de son adversaire.
Quant aux plis, ils servaient tout simplement à ce que le shar peï puisse attaquer malgré les morsures de l’adversaire. Avec toute cette peau en trop, c’était ainsi plus facile pour lui de se retourner même si on le mordait déjà. Ainsi constitué, le shar peï devenait insaisisable et donc trés doué pour le combat. Les hommes avaient alors sélectionné des chiens au mauvais caractère, réputation que subit encore parfois le Shar Peï, alors que la sélection a maintenant des chiens trés équilibrés et à l’aise dans leurs plis !
C’est avec l’arrivée du communisme en Chine que tout se complique pour notre ami à plis. L’état instaure une taxe sur les chiens et nos shar peï deviennent vite inutiles. Ils sont abandonnés, ne vivant plus que par eux même. La race décline vite.
Quelques Shar-Pei ont été élevés à Hong Kong et Taiwan, et la Fédération cynologique de Hong Kong a identifié la race en 1968.
Pendant cette période, plusieurs spécimens ont été envoyés en Amérique, mais le tournant s’est produit avec un article datant de 1973 alertant les amoureux de la race que leur nombre baissait dangereusement. Reconnu comme étant le chien le plus rare du monde à cette date, les passionnés de Shar-Pei ont lutté pour obtenir les quelques spécimens disponibles afin de préserver la race.
Le shar peï est maintenant présent sur les 5 continents et c’est une des races les plus populaires aux Etats Unis.