Poag Pll : mise à jour et recommandations
Le SPCF a eu l’honneur de pouvoir s’entretenir avec M. Arnaud, directeur du CNRS, expert en génétique et microbiologie cellulaire.
Celui-ci nous a aidé avec ses recherches et analyses à éclaircir plusieurs points relatifs au PoagPll.
Voici le compte-rendu :
– les chiens PoagPll/PoagPll déclarent bel et bien tous la maladie.
– l’émergence de la maladie serait due à la sélection humaine, voulant créer des chiens de petites tailles. Cela a fait sortir cette mutation responsable de la maladie. Cela correspond aussi à l’étude mettant en avant que les chiens atteints sont majoritairement de petites tailles.
Cela répond à la question sur le fait qu’il n’y avait pas la maladie autrefois chez les éleveurs, et qu’ils n’ont donc jamais eu de cas.
La sélection s’est faite au fil du temps, la maladie existe depuis peu.
-Il est possible que des chiens soient également atteints de glaucome sans avoir la mutation visible au test. Le test actuel ne fait ressortir qu’un seul endroit de la mutation, il peut y en avoir d’autres qui ne sont pas visibles avec le test actuel.
Cela explique que certains chiens ont un glaucome et un résultat de test sain.
-la maladie semble être majoritairement le glaucome dans les cas étudiés, la luxation du cristallin arrive en second plan, mais peut être reliée.
-Les mariages doivent être faits judicieusement pour éviter de donner naissances à des chiots malades.
Les recommandations d’élevage :
– il est nécessaire de tester pour contrôler les mariages des reproducteurs.
– suivre les chiens testés PoagPll/poagPll afin d’anticiper leur état de santé et réduire les effets de la maladie.
– ne pas marier des chiens porteurs du gène entre eux.
– favoriser le mariage de porteurs sains avec des clears. Ne marier que des clear entre eux peut appauvrir le patrimoine génétique et favoriser d’autres maladies.